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La pratique de l'hypnose vue par la psychologie

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Hypnose et sophrologie

Un dossier complet sur l'hypnose

L’hypnose et la psychologie expérimentale

Coué avait découvert que la volonté cède toujours à l’imagination. Il est, par exemple, très facile de marcher sur une poutre en acier de vingt centimètres de large et de dix mètres de long posée sur le sol. La même poutre, tout aussi rigide, suspendue à vingt mètres de hauteur entre deux tours de cathédrale, ne sera plus aussi facilement franchissable. L’imagination aidant, l’appréhension de tomber l’emportera sur la volonté de rester sur la poutre. Si, en plus, une tierce personne suggère que l’on va tomber, la chute alors devient inévitable. Cet exemple tout simple illustre bien le pouvoir étendu de la suggestion. L’imagination du sujet étant dirigée par la suggestion, elle produira facilement un changement d’état de conscience d’ordre sophronique.

La suggestibilité, pour Bernheim, est l’aptitude a être influencé par une idée acceptée par le cerveau et à la réaliser.

L’hypnose varie selon les époques. Elle serait, d’après Bernheim, un produit de la civilisation, la traduction d’une culture, d’une période. La méthode utilisée par Mesmer n’est pas celle de Liébault, ni de Braid, pourtant le résultat obtenu en lui-même est identique. Dans une certaine mesure, l’hypnose est une folie à deux, un psychodrame à deux, où hypnotiseur et hypnotisé joueraient chacun leur rôle. Dupré allait jusqu’à se demander lequel des deux était le plus fou, l’hypnotiseur ou l’hypnotisé.

Il est évident que la suggestion (qu’il s’agisse d’auto ou d’hétérosuggestion) et la suggestibilité sont des facteurs essentiels pour le développement des phénomènes hypnotiques.

L’hypnose et la théorie psychanalytique

En 1921, mettant en relief l’importance de la sexualité dans l’hypnose, Freud écrit : « le rapport hypnotique consiste dans l’abandon amoureux total, à l’exclusion de toute satisfaction sexuelle. L’état amoureux sans tendances sexuelles directes échappe encore à toute explication rationnelle, et sous beaucoup de rapports, l’hypnose est encore difficile à comprendre et se présente avec un caractère hystérique. »  Selon lui, la relation hypnotique est une relation de soumission. L’hypnotiseur se substitue à l’idéal du Moi du sujet.

Sans perdre de vue l’élément érotique, Jones prétend que le narcissisme est l’agent essentiel de l’autosuggestion et de l’hétérosuggestion ; il y a, dans l’hypnose, régression à un stade auto-érotique.

Kübie et Margolin font remarquer que le transfert, si cher à tous les psychanalystes, n’est pas forcément indispensable pour conduire à l’hypnose. En effet, on peut obtenir cet état sans hypnotiseur. Kübie utilise comme stimulus hypnogène la respiration du sujet. Il apparaît ainsi que le transfert, quand il se produit au stade de l’induction, n’est pas obligatoirement la cause de l’état hypnotique qui suit. Kübie et Margolin se sont appuyés sur ces sonnées pour élaborer une synthèse entre les théories pavloviennes et psychanalytiques.

Ils estiment « que dans l’induction, il y aurait élimination progressive  des stimuli, à l’exception de ceux donnés par l’hypnotiseur. Cela se traduirait par une zone d’excitation corticale concentrée, cernée d’une zone d’inhibition. Les auteurs l’interprètent, sur le plan psychologique, comme d’une dédifférenciation du Moi et du monde extérieur, représenté par l’hypnotiseur avec lequel le sujet finit par se confondre. Ce dernier régresse à un état comparable à celui du nourrisson, l’hypnotiseur tenant le rôle joué autrefois par les parents. »

Gill et Brenman ont tenté d’ajouter aux diverses théories psychanalytiques des données de psychologie expérimentale et de physiologie. Ils sont arrivés à formuler une explication psychosomatique de l’hypnose. Une fois de plus, on constate que la psyché et le soma sont intimement liés par une interdépendance constante. L’abîme séparant es adeptes de l’explication physiologique du phénomène, de ceux de l’explication psychologique se comble peu à peu. Les matérialistes envisagent l’existence de motivations inconscientes et les psychanalystes se penchent sur les phénomènes physiques.

En position avec Kübie et Margolin, Gill et Brenman sont d’avis que l’hypnose ne peut être obtenue que si le transfert est positif. C’est l’un des thèses principales de leur ouvrage. « La relation avec l’hypnotiseur est essentielle à l’hypnose. Lorsqu’on utilise des procédés similaires dans leurs caractéristiques d’induction que nous avons décrites – mais n’impliquant pas de contact humain – les phénomènes en résultant présentent des similitudes importantes avec l’hypnose, mais en sont toutefois différentes. »

Pendant longtemps, les théories psychanalytiques de l’hypnose assuraient qu’il y avait élimination du Moi chez l’hypnotisé. Les théories récentes précisent que cette élimination n’est pas complète, que le Moi est modifié, transformé temporairement par un processus régressif particulier. Cette modification du Moi permettrait une amélioration des troubles névrotiques. Gill et Brenman disent : « toute situation psychothérapeutique incite dans une certaine mesure le malade à une régression ; un tel processus a lieu plus ou moins dans toute psychothérapie où l’on a un contact avec le malade ; lorsqu’on utilise l’hypnose, on observe ce phénomène plus nettement, parce qu’il prend alors une forme grossie. Nous irons même jusqu’à avancer l’hypothèse que c’est précisément dans cette régression et dans la façon dont le thérapeute la traite – avec ou sans l’aide de l’hypnose – que réside le secret du maintient de l’engagement affectif du patient dans le processus thérapeutiques. »

A travers toutes ces descriptions, nous n’avons pas trouvé l’explication exacte de la modification de l’état de conscience hypnotique, le phénomène garde pour l’instant ses secrets, il n’est guère possible de le définir.

Soyons donc phénoménologues et contentons-nous de l’accepter tel quel et de l’exploiter.

L’application de l’hypnose en thérapeutique médicale est relativement facile, ses indications sont bien définies ; confiée à des spécialistes elle peut rendre de grands services. Il est regrettable que de nombreux  praticiens y renoncent par pur préjugé ou la critiquent par manque d’information.

Nous avons considéré l’hypnose comme un « état sophronique de la conscience ». Dans une certaine mesure nous pouvons dire qu’elle appartient aussi aux états habituels de la conscience. Chaque jour de notre existence, dès la naissance et jusqu’à la mort, sans nous en rendre toujours compte, nous sommes victimes de la suggestion, voire de l’hypnose en état latent.

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